Mort
S’assoir de l’autre côté des larmes
Après la douloureuse errance dans sa vallée
Se laisser envahir par le picotement chaud
Et précieux du désir de vie
Après les déferlantes ravageuses du tsunami
S’étonner du va et vient, de l’inspir et de l’expir
Le souffle t’a retrouvé après l’oublie de toi-même
La joie s’est insinuée dans les interstices de ta tristesse
Elle rejaillit en gouttes diaprées
Dans ton cœur assoiffé
Renaissance
Vie