Khalil Gibran - Le Prophète

Khalil Gibran qui fut un des pionniers du réveil des lettres arabes à la fin du XIXe siècle, fut aussi un remarquable artisan de la langue anglaise. Il a réécrit lui-même en anglais la plupart des oeuvres qu'il avait créées en arabe. Si les versions anglaises furent bien accueillies par les milieux littéraires, c'est la publication de The Prophet, en 1923, qui lui assura la notoriété dans le monde occidental.
Le Prophète est son chef d'oeuvre. Il en avait rédigé une première version en arabe à l'âge de quinze ans ; deux fois dans la suite il avait remanié et amplifié celle-ci. C'est après la troisième version en arabe qu'il avait réécrit le texte en anglais, texte qu'il devait encore retravailler quatre fois avant de le confier à l'impression parce que, disait-il, "je voulais être tout à fait sûr que chaque mot fut vraiment le meilleur que j'eusse à offrir« 

 

L’auteur :
Gibran Khalil Gibran est un poète libanais d'expression arabe et anglaise et un peintre.
Sa mère est la fille d’un prêtre dont la famille était d'origine musulmane. Les prêtres qui rendent visite régulièrement à sa famille lui apprennent la langue arabe et ainsi que la langue syriaque aussi bien que l’étude de la Bible. Son père travaille d’abord comme apothicaire, mais, avec la dette de jeu qu’il est incapable de payer, il se met au service d’un administrateur ottoman. Vers 1891, il est incarcéré sur des allégations de détournement de fonds, et les biens de sa famille sont confisqués par les autorités. Privée de logement, sa mère décide de rejoindre son frère aux États-Unis en 1895. La famille s’installe dans le South End de Boston, où vit à l'époque la deuxième plus grande communauté syro-libanaise des États-Unis.

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