Jean-Claude Larchet - Le chrétien devant la maladie, la souffrance et la mort
Quelle valeur doit-on reconnaître au corps ? À quels principes éthiques se référer face aux évolutions actuelles de la médecine et de la biologie ? Comment assumer la maladie et la souffrance et en tirer un profit spirituel ? Quelles sont, aujourd'hui, les conditions d'une approche chrétienne du malade ? Quels liens les maladies mentales entretiennent-elles avec les maladies spirituelles ? Quelles sont les causes spirituelles de la dépression ? Comment les passions constituent elles un « inconscient spirituel » qui agit en nous ? De quelle manière affronter spirituellement l'épreuve de la mort ? Dans quelle mesure peut-on considérer le salut comme une guérison ? Telles sont quelques-unes des questions fondamentales auxquelles l'auteur – qui récapitule et prolonge ici, dans un style accessible à un large public, ses réflexions antérieures – tente d'apporter une réponse chrétienne.
L’auteur :
Jean-Claude Larchet est un patrologue et théologien orthodoxe français.
C’est au cours de ses études de philosophie que la lecture des Pères grecs et de leurs commentateurs orthodoxes (en particulier Vladimir Lossky) l’a orienté vers l’Église orthodoxe, où il a été reçu en 1971 par celui qui allait être son père spirituel, le starets Serge Chévitch (1903-1987).
Docteur d’État en philosophie (1987), puis docteur en théologie de l’Université de Strasbourg (1994), il est qualifié en 2005 par le Conseil national des universités comme professeur des universités.
Enseignant la philosophie pendant près de trente-cinq ans, il développe parallèlement une activité de chercheur et d’écrivain dans les domaines de la philosophie, et surtout de la théologie et de la patristique.
Il a publié vingt-neuf livres aux éditions du Cerf (traduits dans dix-sept langues), aux éditions L'Âge d'Homme (Lausanne) et aux éditions des Syrtes (Genève), une centaine d’articles dans divers ouvrages collectifs et revues internationales, et plus de sept cents recensions dans plusieurs revues françaises et étrangères.
Il est considéré comme l’un des principaux théologiens orthodoxes et comme l’un des meilleurs spécialistes de saint Maxime le Confesseur (580-662).